
19 juillet 2021
Festival Swing In The Wind
Le jazz pourrait se taire dans les rues d’Estavayer
Le comité d’organisation ne remettra l’ouvrage sur le métier pour une 15e édition en 2022 que sans contraintes sanitaires. – Sébastien Galliker

Venu en nombre, le public s’est montré reconnaissant et réceptif à la trentaine de concerts proposés. Il s’agissait notamment du Fribourgeois Nicolas Meier et de son confrère d’adoption, Fred Bintner, ou des découvertes comme Rose Betty Klub ou Tarmac Rodéo. Le tout sur cinq scènes-terrasses aux abords des restaurants du centre-ville, la scène centrale de la place de l’Église, avec ses food trucks et débits de boissons, ainsi que la grande scène payante des Jardins du Musée et ses 120 chaises.
Masques tombés
À l’exception notoire de demander d’assister aux prestations assis, les jauges des différents lieux de concerts permettaient à l’organisation d’accueillir les auditeurs sans avoir à leur demander de montrer patte blanche ou négative. L’organisation n’ayant pas dû faire face à des surprises, le budget de 100’000 francs devrait s’équilibrer. Mais si les masques sont tombés et les sourires revenus, l’avenir du rendez-vous est toutefois en suspens.
«Que si nous constatons sans détour que la pandémie est entièrement surmontée et qu’il ne subsistera plus aucunes restrictions sanitaires.»
Dominique Gutknecht, président du Swing In The Wind
Tout en se montrant ouvert à une reprise éventuelle, le comité annonce que cette 14e édition était peut-être la dernière. Au printemps 2022, l’équipe du président Gutknecht ne se lancera dans un 15e festival «que si nous constatons sans détour que la pandémie est entièrement surmontée et qu’il ne subsistera plus aucunes restrictions sanitaires». Dans le cas contraire, il renoncera à une édition maigrichonne ou contraignante.